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L’église Notre-Dame

L’église Notre-Dame, située dans le bourg d’Etables-sur-Mer, dépendait de l’abbaye de Beauport (Ordre de Prémontrés) dont elle était un prieuré-cure. Les parties les plus anciennes datent du XIIIe siècle et pendant cinq siècles, les Prémontrés vont l’agrandir et en faire un édifice original.

Parmi les éléments remarquables de l’église, on peut noter le maître-autel du chœur (1770) composé de marbre blanc, vert, rose et jaune et le maître-autel du Rosaire (1841) dont la peinture représente une scène avec trois goélettes, les bateaux utilisés pour pêcher le cabillaud au large de l’Islande.

A noter aussi Maria Santissima Bambina, une statue offerte en 1919 par les familles Legris et Charreton. C’est une reproduction de la statue miraculeuse en cire vénérée chez les sœurs de la Charité de Milan. Elle représente Marie enfant. Les langes qui la recouvrent sont en soie blanche garnie de précieuses dentelles et la bavette est en perles fines.

Enfin, en 1930, le chanoine Le Goffic suggère de faire démolir la flèche et de construire un étage en béton qui servirait de support à une statue de la Vierge offerte par M. Fricotelle, propriétaire de la villa Le Caruhel. Cette statue en fonte mesure trois mètres trente de haut, pèse 1800 kg et domine le bourg d’Etables-sur-mer.

L’église Notre-Dame a subi d’importants travaux de restauration en 2022. Vous pouvez la visiter grâce à la fiche patrimoine disponible à l’Office de Tourisme.

L’église Notre-Dame-de-Bon-Voyage

L’église date des 19ème et 20éme siècles.
Elle a été édifiée en granit dans le style néo-classique.

Cette église fut placée sous l’ancien vocable de Notre-Dame de Bon Voyage. Les voyageurs à protéger étaient vraisemblablement les marins pêcheurs qui embarquaient pour de longs mois vers les régions peu accueillantes de Terre Neuve et d’Islande.

En 1974, plusieurs objets mobiliers de l’église furent inscrits sur l’inventaire des Monuments historiques : les statues de Saint Julien et Saint Clément en bois polychrome du 18ème siècle, le bateau votif de la fin du 19ème siècle et la toile représentant la mort de Saint-Louis, offerte par la duchesse d’Angoulême.

A noter également : la chapelle des Péris en mer, les vitraux et l’orgue, inauguré en 1985 et orné de scènes peintes sur ses volets, faisant référence à la mer.

De nombreux ex-voto furent dérobés, les autres déplacés à la chapelle St Gilles.

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Chapelle Notre-Dame d’Espérance

Au milieu du XIXème siècle, alors que le choléra sévit à Etables, le curé promet à ses paroissiens de faire bâtir une chapelle vouée au culte de la Vierge Marie, dans le cas où cesserait l’épidémie. C’est dans ce contexte que la chapelle Notre-Dame-d’Espérance est érigée, en 1850.

Durant un demi-siècle, la chapelle devient un lieu de pèlerinage pour les Terres-Neuvas et les Islandais, ces pêcheurs qui partaient du port de Binic pour pêcher la morue. De ce site, les femmes de pêcheurs surveillaient l’arrivée des bateaux de retour de la Grande Pêche. L’intérieur de l’édifice abrite plusieurs ex-votos.

Cette chapelle privée est ouverte en journée en juillet et août.

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Le saviez-vous ?

Dans quel pays trouve-t-on une réplique de la Chapelle Notre Dame d'Espérance ?

Aux Etats Unis !

Une réplique de la Chapelle Notre-Dame d’Espérance a été édifiée en 2008 à Felicity, aux Etats-Unis par Jacques-André Istel, américain d’origine française.

Il a créé une ville en Arizona, du nom de Felicity (son épouse se prénommant Felicia), dont il est le maire.
Cet ancien colonel parachutiste y a commencé l’édification d’un mémorial pour l’humanité.
Souhaitant édifier un sanctuaire, il se souvient de la Chapelle Notre-Dame d’Espérance vue lors d’un séjour dans les Côtes-d’Armor en 2004.
Tombé sous le charme de son architecture, il décide d’en construire la réplique dans sa ville.

Chapelle Saint-Gilles

La chapelle Saint-Gilles, construite en 1869, était autrefois une halte pour les pèlerins qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle. Située à la Ville Jacob dans un cadre bucolique et champêtre, cette chapelle accueille un pardon chaque 1er dimanche de septembre.
Visite sur RDV par l’association des Amis de la chapelle Saint-Gilles : 06 75 29 85 55 / chapellestgilles@gmail.com

Calvaire de la rue Louais

Ce calvaire en granit date probablement de la fin du 15ème siècle ou du début du 16ème siècle. Bien que ce calvaire soit incomplet, la statuaire comporte seize personnages. Au sommet (façade est), on y voit une scène de crucifixion : un Christ entouré de la Vierge et de Saint-Jean et des anges recueillant le sang du Christ.

Au pied de la croix se tient une Vierge de pitié, sculptée dans du kersanton, surmontant la table d’Offrande. Sur l’autre façade, une Vierge de Gloire présente son Fils : Sainte-Barbe y figure avec la roue rappelant son martyre. Aux angles du socle, on peut observer quatre personnages, probablement les quatre Evangélistes tenant des phylactères annonçant la Parole aux quatre coins du monde.

Deux blasons, aujourd’hui effacés, étaient sculptés en bas-relief. Ils représentaient sans doute les familles Nicol et de Percevaux, seigneurs du manoir de la rue Louais, qui avaient vraisemblablement commandé ce calvaire.

Le calvaire a été démonté et caché pendant la période révolutionnaire, puis remonté à son emplacement d'origine et restauré en 1863 par les soins de l'abbé Gicquel (le fût date de cette campagne de restauration). Classé monument historique en 1918, il a été déplacé de quelques mètres en 1986.

Ce calvaire est visible sur la rue de Louais.

Croix monumentale dite calvaire des Godelins

Ce calvaire en granit et pierres de taille a été commandé et offert en 1922 par Eugène Legris en souvenir de son épouse, née Charreton, (belle-fille d’Oscar Legris 1844-1911), décédée en 1921. Il a été sculpté par Yves Hernot et a été érigé le 20 août 1922.

La signature de l'auteur figure sur le côté droit du socle et le Christ en croix est surmonté d'un phylactère portant l'inscription INRI.

Le calvaire est visible sur le parking le plus en haut de la plage des Godelins.

Croix de chemin dite Pietà de la plage du Moulin

Cette jolie croix de chemin a été érigée le 15 août 1918 et est une croix tableau à bâtière, en granit, ornée d’une Pietá. Elle a été sculptée par Baudrit, architecte à Portrieux et a été commandée par M. et Mme Oudshoorn.

On peut la voir sur le GR®34, au-dessus de la plage du Moulin, sur le chemin de la Colombière

Calvaire de la croix de pierre, place Heurtel

Cette croix a été sculptée par Yves Hernot (comme le calvaire des Godelins) et fut érigée à la suite d’un jubilé en 1875. Elle comporte un socle à griffes portant un fût écoté (bordures et lignes crénelées en biseau).

Située à l’origine à l’entrée de la rue Touroux, elle a été déplacée et remontée à son emplacement actuel au cours de la deuxième moitié du XXème siècle.

La Maison natale de Sainte Mère Théodore

Anne Thérèse Guérin (1798-1856), originaire d’Etables-sur-Mer, était une religieuse fondatrice de la Congrégation des sœurs de la Providence de Sainte Marie des Bois et reconnue sainte par l'Église catholique. Connue sous le nom de Mère Théodore, elle a fait son noviciat à la Providence de Ruillé-sur-Loir (Sarthe), avant de prendre en charge la direction de l’école Saint-Aubin à Rennes. Vers 1840, elle se rend aux Etats-Unis, dans l'Indiana, où elle fonde la Congrégation des sœurs de la Providence de Sainte Marie des Bois (Saint Mary-of-the-Woods) : cette congrégation se consacre à la création d’établissements scolaires et de dispensaires pour les natifs américains. Elle consacra sa vie à améliorer celle des autres.

Sainte Mère Théodore a été béatifiée par le pape Jean Paul II en 1998 et canonisée par le pape Benoît XVI en 2006.

Sa maison natale est située rue du Point du Jour à Etables-sur-Mer. Elle date du XVIIème siècle et a été fortement remanié au cours de la deuxième moitié du XXème siècle. Elle est visitable sur demande, merci de nous contacter.